

Piolle sur BFM TV revient sur ses propos relatifs à la vidéosurveillance à Grenoble.
Il avait aussi marqué les esprits le 31 mars sur le plateau de France 3 Alpes en déclarant qu’il allait enlever les caméras de vidéosurveillance et « essayer de les revendre à Christian Estrosi, qui veut en mettre plein dans sa ville [Nice, ndlr] ».
« On ne va pas se précipiter »
Dès le 10 avril, la mairie de Grenoble se fait plus timide sur une suppression immédiate des caméras de surveillance. Elisa Martin, première adjointe chargée de la tranquillité publique, déclare au Dauphiné Libéré :
« Laissez-nous le temps de rencontrer les agents municipaux, de comprendre leurs besoins, leurs attentes. Laissez-nous le temps d’expliquer aux Grenoblois notre projet, de leur exposer l’inutilité des caméras de vidéosurveillance.
Certes, si des caméras sont ciblées temporairement sur un point délicat et particulier, elles peuvent s’avérer utiles pour mener de véritables enquêtes, pour démanteler des réseaux. Mais ça ne relève pas du tout de la compétence municipale. La police, la justice, c’est l’Etat auquel nous ne pouvons pas nous substituer. »
Quatre jours plus tard, c’est Eric Piolle qui calmait ses ardeurs :
« On n’y croit pas à la vidéosurveillance mais on ne va pas se précipiter. On va arrêter le déploiement et on va discuter avec tout le monde pour construire une politique de tranquillité publique. Ce n’est pas en partant d’une position dogmatique et unilatérale qu’on arrivera à faire quelque chose. »
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Ne faite pas comme votre confrère de Rue89 qui ne s'est certainement pas renseigné auprès des bonnes personnes et qui croit que tout se règle en moins d'1 mois ! car ça fait moins d'1 mois que l'équipe de Piolle est installée. Ca ne vous ferait rien de les laisser bosser ... ?
Il aurait peut être fallu aussi demander directement aux principaux concernés ... D'ailleurs, Piolle a été interviewé par votre confrère VG pour Place Gre'Net et il parle de la vidéo surveillance
http://www.placegrenet.fr/eric-piolle-fait-ce-que-nous-avions-annonce/
sans les caméras, les agresseurs d'un jeune étudiant géographe en 2010, au centre de Grenoble, qui a failli perdre la vie n'auraient jamais été retrouvés et jugés et combien d'autres ?
La caméra n'a pas empêché l'agression. La caméra ne protège pas.
La caméra ne dispense pas les premiers secours. La caméra ne met pas les menottes aux poignets des criminels. Ce sont les humains qui font ça.