
« La pérennité du site passe par sa capacité à gagner de l’argent et à assurer sa rentabilité économique. Quand je vois la crise du raffinage, je ne peux pas être totalement confiant. Aucun site industriel ne peut résister très longtemps à des marges économiques insuffisantes. ».
Classée Seveso 2, l’établissement fait partie des cinq raffineries françaises que Total exploite encore sur le territoire. Les 600 salariés raffinent près de 5 millions de tonnes de pétrole brut par an.
La direction de la branche raffinage-chimie pour la zone Europe de Total reconnaît même qu’une « vague de rationalisation […] paraît incontournable » : c’est donc le secteur entier de la raffinerie qui semble en crise.
La question qui se pose désormais est de savoir si le site de Feyzin sera à même de répondre aux critères mis en place par la direction pour juger de sa pérennité : la maîtrise des coûts, la disponibilité et la fiabilité de l’outil industriel, et la sécurité des personnes et des biens.
Il reste à savoir si par « maîtrise des coûts », la direction entend « plan social ». Affaire à suivre.
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