Se faufiler dans un trou à rat pour découvrir la Toscane, participe au charme discret des balades lyonnaises. Le chanceux ayant franchi l’austère façade de l’externat Sainte-Marie, ne découvrira pas l’ambiance florentine de la renaissance environnante, mais sera aussitôt subjugué par la modernité sans concession du monde imaginaire d’un poète, artiste en tout genre. Cet imbroglio de formes sculpturales gravit amoureusement la colline qui prie, la respectant plus qu’aucun pastiche n’a jamais su le faire. Célébrer un tel lieu n’est pas l’enfermer dans ses vieux oripeaux, mais lui écrire, ainsi qu’Adilon, le plus beau de ses poèmes. par Jacques Rey
Mise à jour : Suite à un message de Marc Bouchacourt, directeur de Sainte-Marie Lyon, l’établissement n’étant plus nommé externat depuis la création d’un internat, nous apportons quelques précisions. Georges Adilon est décédé en 2009 et depuis 25 ans sa fille collabore avec l’établissement sur différents projets. Fait assez rare, sur les quatre sites où Sainte-Marie Lyon accueille des élèves, Marie Adilon continue la collaboration, crée de nouveaux bâtiments, réaménage d’anciens, y compris ceux de son père. C’est encore Adilon mais non plus Georges mais Marie…
La décennie :1966-1974L’emballement de la période précédente dévoile ses limites. La contestation est violente. On cherche à concilier les mégastructures, qui paraissent la solution à l’expansion démographique, avec l’échelle humaine pour un mieux-vivre.

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