Jeudi 12 décembre, Olivier Bonsart, PDG du journal, annonçait que l’ensemble du service photo allait être supprimé, ainsi que certains postes techniques (opérateurs pré-presse, liés au montage des pages). Soit 13 postes sur la sellette, en raison de la « chute vertigineuse des recettes publicitaires ».
Dans un communiqué mis en ligne ce mardi, les représentants syndicaux indiquent :
« La volonté de supprimer le service photo est une nouvelle preuve de la stratégie actuellement mise en œuvre à 20 Minutes : que ce titre devienne une marque, un label sans journalistes. Ou juste ce qu’il faut pour assurer un simulacre de crédibilité. »
Le plan de sauvegarde de l’emploi doit être ré-examiné ce mardi avec les représentants du personnel. 20 Minutes compte huit éditions en régions, avec des bureaux dans les villes, à Paris, Lille, Bordeaux, Marseille, Nantes, Toulouse, Strasbourg. Et Lyon, où la rédaction n’est plus composée que de trois journalistes et fonctionne déjà depuis plusieurs jours sans photographe.