Cet axe majeur de la ville reliant la rive du Rhône à la rive de la Saône, inauguré en 1952 et emprunté chaque jour par 47.000 véhicules sur près de 1,8 km, a été mis aux normes de sécurité exigées depuis l’incendie du tunnel du Mont-Blanc en 1999, notamment en matière de ventilation.
L’originalité du chantier, lancé en 2010 et dont la facture s’élève à 282,8 millions d’euros, tient à la construction d’un second «tube» qui outre ses fonctions de galerie de secours et d’évacuation, sera dédié aux modes de circulation «doux». Même si le terme de « doux » n’est pas le plus approprié puisque les bus TCL qui emprunteront le tunnel devraient rouler au diesel.
Certains riverains du Plateau de la Croix-Rousse, habitant à proximité des usines de ventilation, craignent également d’être exposés à autant de pollution qu’avant les travaux de rénovation.
Lire la dépêche AFP (via liberation.fr)