« Des attaques de vautours régulières, plusieurs fois par semaine, c’est rare. Ça crée un climat très tendu, puisque qu’est-ce qu’on va faire de ces vautours ? Qu’est-ce qu’on peut faire ? Officiellement rien, déplore Christophe Gabert, président de la fédération des acteurs ruraux. Les éleveurs sont désemparés. »
Les vautours se nourrissent d’animaux morts, ou qu’ils croient morts. Ils peuvent par exemple s’attaquer à une brebis entravée ou à une vache très affaiblie. C’est ce qui semble s’être passé à Plan-de-Baix où la bête venait de vêler. Les rapaces ont dévoré sur elle 40 kg de viande. Il faut dire qu’ils étaient nombreux, l’éleveur avance le chiffre de 150. Et ce n’est pas impossible selon Benoit Betton, chargé de mission biodiversité au parc régional naturel du Vercors.
L’éleveur de Plan-de-Baix ne recevra pas un centime de l’Etat. Les dommages causés par la faune sauvage protégée ne sont pas indemnisés sauf pour le loup ou l’ours. Le préfet de la Drôme doit faire remonter ce problème au ministère.
A écouter sur francebleu.fr

À Rue89Lyon, on croit en un journalisme qui déniche l’info, qui fouille là où ça dérange, qui demande des comptes, qui parfois égratigne celles et ceux qui nous gouvernent, et surtout qui n’attend pas le sujet mais va le chercher.
Aujourd’hui, sans vous tout cela pourrait bien s’arrêter. Nous avons besoin d’atteindre 1.000 abonné⋅es avant le 31 mars. Aidez-nous à défendre cette vision du journalisme : abonnez-vous, offrez un abonnement ou faites un don.