ls n’ont pas encore eu besoin de toucher aux quelque 500 euros qui garnissent la caisse de grève : les gens du quartier, des associations de locataires, tous d’anciens clients, leur apportent gâteaux, taboulé, quatre-quarts, chips, bière ou coca.
Et Momo, qui tient le restaurant Paris-Istanbul rue de Clignancourt, régale de plats chauds la vingtaine de salariés qui occupe le Virgin Barbès. Un drôle de magasin, résume Julien, 39 ans, T-shirt Motown sur le dos :
« En face, le côté non-imposable : la Goutte d’or. Derrière, l’ISF : Montmartre. Les gens se croisaient chez nous, une aventure fabuleuse. »
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