« On sait que se préparent de mauvais coups ». De quoi justifier « une forte journée de grève avec seulement 17 % de trains sur les liaisons TER », soulignait hier, Laurent Brun, secrétaire général des cheminots CGT, devant la gare de la Part-Dieu.
Rejoints dans leur mouvement par La Poste et EDF GDF, les salariés de la SNCF restaient les plus représentés dans la « lutte globale pour le service public » organisée hier à Lyon.
En cause, le projet de réforme ferroviaire qui doit être acté durant l’été et qui, selon Laurent Brun, va produire « un éclatement de la SNCF en plusieurs entités et une exigence de rentabilité pour financer la dette ». Pour lui, pas de doute :
« On s’oriente vers des suppressions d’emplois et une hausse des tarifs pour les usagers ».
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