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Les salariés de Kem One en sursis jusqu’à ce soir minuit

Environs 150 salariés de l’entreprise chimique Kem One se sont rassemblés vendredi midi devant l’hôtel de ville de Lyon, soit quelques heures avant la date butoir imposée par le tribunal de commerce.

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Leur objectif, toujours le même : mobiliser une nouvelle fois l’opinion publique sur les 1300 emplois qui seront supprimés si aucune offre de reprise n’est déposée avant minuit. Le noir de leurs tenues et leur rassemblement silencieux auraient pu faire croire qu’ils étaient déjà en deuil de Kem One.

« Cela n’a rien à voir ! rejette Stéphanie, salariée qui a participé à l’organisation de la manifestation. Nous souhaitions que tout le monde porte des vêtements de la même couleur pour montrer notre solidarité, que nous sommes une véritable communauté. Le noir, c’était simplement plus pratique. »

Dans l’attente, se serrer les coudes

Une vingtaine de personnes extérieures à l’entreprise étaient venues soutenir les salariés. « Il y avait des proches, d’anciens collègues d’Arkema », ajoute la jeune femme.

« Nous avons transmis un courrier à Gérard Collomb, ainsi qu’au préfet de Rhône-Alpes, pour leur rappeler la gravité de notre situation, précise-t-elle. Nous attendons lundi, il faut être patients. »

La société, née en juillet 2012 du rachat de la filière vinylique d’Arkema par le financier Gary Klesch, a été placée en redressement judiciaire le 27 mars. Si aucun dossier n’est déposé avant ce vendredi, le liquidateur judiciaire peut choisir de laisser un nouveau délai ou bien de maintenir l’audience au tribunal de commerce de Lyon, qui pourra prononcer une liquidation judiciaire.

 

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