L’AFP (via finances.net) décrit un chantier de la ligne TGV Lyon-Turin, aux « airs de zone de guerre », à quelques kilomètres de la frontière française, sur la petite commune alpine de Chiomonte. Les travaux se déroulant sous haute surveillance policiere et militaire en Italie, en raison de la forte opposition au projet.
Hubert Dumesnil, président de LTF, explique :
« Symboliquement, c’est important pour nous de montrer que les travaux avancent en Italie. L’opposition était si forte que certains pensaient que les Italiens n’y arriveraient jamais ».
« C’est un chantier complètement normal », a cependant martelé Marco Rettighieri, directeur général de LTF.
Lors des travaux préparatoires à l’été 2011, quelque 1 800 policiers et militaires avaient dû être mobilisés pour la protection du chantier.
Environ 120 policiers et militaires se relaient actuellement pour surveiller le site.
Maurizio Bufalini, directeur des travaux chez LTF, ajoute :
« Aujourd’hui, l’opposition est plus petite mais particulièrement violente ».
Il évoque « une trentaine de militants anarchistes portant des cagoules » qui ont attaqué le chantier au cocktail Molotov, mi-mai. Le parquet de Turin a annoncé l’ouverture d’une enquête contre X pour tentative d’homicide.
D’un coût prévisionnel de 143,7 millions d’euros, la galerie de reconnaissance vise à évaluer la qualité des roches du massif d’Ambin afin d’affiner les projets de creusement du tunnel principal.
D’une longueur prévue de 7,5 km, la galerie devrait ensuite servir pour la ventilation, la maintenance et la sécurité du tunnel. Début juin, seuls 120 mètres de galerie avaient été creusés.
Trois galeries (ou descenderies) de ce type, d’une longueur totale de près de 9 km, ont déjà été creusés en Savoie à Saint-Martin-la-Porte, La Praz et Modane.
Hubert Dumesnil a eu ce commentaire :
« Si on ne fait pas le tunnel, on aura fait des trous pour rien. Mais nous ne sommes pas dans cette hypothèse ».
Malgré les déclarations des gouvernements français et italiens, il difficile d’affirmer que le Lyon-Turin se fera, compte tenu de son financement qui n’est pas encore bouclé.
Lors du sommet franco-italien de décembre 2012, à Lyon, les chefs d’Etats français et italiens avaient en effet insisté sur l’importance de trouver des financements européens.
A lire sur finances.net
http://lyonturin.eu/
regardez page 6 de ce document, vous trouverez la description exacte de la motorisation répartie et du pilotage à distance des wagons de fret, mais par le cabinet de conseil stratégique du premier ministre ...
http://lyonturin.eu/documents/docs/fret%20ferroviaire%20service%20du%20premier%20ministre.pdf
plutôt que d'invectiver les opposants, l'acac ferait mieux de lancer la procédure pour escroquerie au jugement dans la galerie du Fréjus ou une procédure pour mise en danger de la vie d'autrui par pollution puisque la ligne existante n'est utilisée qu'à 17% de sa capacité
pour chaque argument les opposant ont un document, on aimerait voir ceux de l'acac...
La solution proposée par le tunnel de base est un concept issus de la locomotive à vapeur, il interdit la desserte des petites gares pour les wagons uniques, seuls les trains complets sont rentables !
De plus sur l'autoroute ferroviaire, il faut retenir sa place plusieurs jours à l'avance, le système manque de souplesse, c'est pour cela que la ligne actuelle ne charge que moins de 10% de ses capacités. Faire la même chose pour 30 milliards, c'est une gabegie totale et irresponsable.
http://www.swissworld.org/fr/switzerland/dossiers/les_chemins_de_fer_suisses/les_nlfa/
Qui voudrait faire croire qu'avec la ligne existante qui date du 19° siècle, on va faire des miracles ?
A part ceux qui veulent laisser prospérer les autoroutes.
Il y a d'un côté l'argumentation et les fantasmes politiques et de l'autre celle de l'économie des transports.
Les marchandises venant d'Asie ou d'Espagne et à destination de la suisse, de l'Allemagne ou de l'Autriche n'ont aucune raison d'emprunter l'axe Lyon Turin.
Nous nous en faisons circuler 3,4 millions de tonnes.
la capacité de la ligne existante est de 20 millions de tonnes et ils avaient promis lors du débat parlementaire de 2002 de transporter 300.000 camions sur cette ligne il y en a moins de 27.000 aujourd'hui.
http://lyonturin.eu/documents/docs/debat%20assembl%C3%A9e%20lyon%20turin%2020020213.pdf
ACAC73 vous pouvez créer un sté eurotunnel transalpine et acheter des actions avec les lobbyistes et promoteurs, pas prendre les finances de l'Etat.
Claude