
BLOG/ Dans la même idée, à l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie célébrée le 17 mai, le président de la République Giorgio Napolitano a rédigé, sur le site du Quirinale, une petite note : « j’exprime ma proximité à tous ceux qui ont été victimes d’intolérables agressions et à tous ceux qui subissent des discriminations qui ont pour objet leur orientation sexuelle. »
Le président du Sénat, Pietro Grasso, a également fait une déclaration très remarquée : « l’homophobie est un problème social que nous devons régler immédiatement. Libérons les homophobes de leurs peurs! »
« Libérons les homophobes de leurs peurs »
Et en effet, l’homophobie est un sérieux problème en Italie. Si en Europe 26% des homosexuels affirment avoir subi des agressions verbales ou physiques durant les cinq dernières années, en Italie le pourcentage monte à 54%, selon une étude réalisée par l’Agence européenne des droits fondamentaux.
Si les préjugés persistent, les choses bougent, un peu : début mai, la ministre de l’Egalité des chances Michaela Biancofiore, s’est vue remerciée 24 heures après sa prise de fonctions. En cause, ses propos jugés homophobes par le nouveau président du Conseil Enrico Letta.
Dans une interview elle a affirmé :
« Pour une fois, j’aimerais bien que les associations gay condamnent, au lieu de s’enfermer elles-mêmes dans un ghetto, la récente vague de meurtres de femmes [dans la Péninsule]. Tout ce qu’elles font, c’est de défendre leurs propres intérêts »
Pour une reconnaissance des unions homosexuelles, chapitre 2
Mais ce n’est pas tout. « Les homosexuels doivent voir reconnaître juridiquement leur union, même en Italie », a déclaré la présidente de la Chambre Laura Boldrini :
« C’est l’Europe qui nous l’impose (…), cette égalité des droits existe dans 19 pays européens ».
Ce n’est pas la première fois en Italie qu’un tel sujet émerge : déjà en avril 2006, le gouvernement de Romano Prodi tente de proposer une loi d’union civile sans distinction de sexe, le DICO (DIritti e doveri delle persone stabilmente COnviventi). Une sorte de PACS qui a eu pour principal effet de faire exploser les actes homophobes dans la péninsule.
De cette poussée d’intolérance, Luca et Gustav, deux journalistes-cinéastes alors en couple depuis huit ans, en ont fait un documentaire : Homophobie à l’italienne. Édifiant.
Bref, après la proposition de DICO, Silvio Berlusconi a été réélu président du Conseil.

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Lettre ouverte à Monsieur l'Ambassadeur d'Italie à Paris
Solennel avertissement sur les risques de l'adoption du mariage entre même sexe dont nous commençons à constater les effets néfastes en France.
Monsieur l'Ambassadeur,
Le mariage entre même sexe bien que destiné à une minorité, n'est pas réclamé par la majorité de cette minorité, et ne satisfait donc aux désirs que d'une minorité dans la minorité. Et c'est en définitive une minorité de cette minorité dans la minorité qui ira effectivement célébrer ses noces. Il s'agit donc d'une décision qui a une fonction purement symbolique, accordant un droit purement théorique dont il ne sera que fort peu fait usage.
Mais les répercussions de ce droit dont bien peu profitent se font aussitôt massivement sentir dans la toute la société.
Le premier effet de l'adoption du mariage homosexuel est de mettre l'homosexualité à la mode, à travers des campagnes de publicité véhiculant l'image de couples de même sexe, des fictions cinématographiques, des romans, des interviews, des apparitions médiatiques. Ces campagnes ont pour effet d'amener les gens normaux à se sentir en minorité et trop intimidés pour protester contre la colonisation culturelle dont ils sont victimes.
Le second effet consiste, après la conquête des mairies, dans la conquête des écoles. L'université est déjà conquise, où des chaires enseignent un obscur savoir des genres, délivré par des enseignants majoritairement lesbiens, d'où il résulte que l'hétérosexuel, c'est-à-dire les gens normaux, est sexiste, machiste, fasciste, nazi, homophobe, lesbophobe, biphobe, transphobe. Ce malheureux doit subir depuis la plus tendance enfance une sévère rééducation pour considérer avec sympathie les homosexuels, les bisexuels, les transexuels, et les variétés les plus exotiques de ce qui était autrefois nommées les perversions sexuelles.
C'est cette rééducation prônée par les universitaires lesbiens qui est mise en œuvre dans l'enseignement secondaire sous prétexte de lutter contre l'homophobie. Elle pénètre tout le système éducatif tant en biologie, où la notion de genre choisi vient se substituer à celui de sexe congénital, en histoire, consacrée à l'histoire des genres au détriment de la transmission des valeurs nationales, en littérature, où la substitution s'opère au détriment de la tradition culturelle. Et comme cette rééducation doit commencer depuis la plus tendre enfance, on enseigne aux enfants la normalité d'une famille à deux papas ou deux mamans, quand il ne s'agit pas de faire découvrir aux enfant l'auto-érotisme ou les joies du travestissement dans le sexe opposé, comme c'est depuis longtemps le cas en Suède.
Dans ce pays qui préfigure l'avenir de cette civilisation prétendument égalitaire, un parti gouvernemental propose d'obliger les hommes à uriner assis pour ne pas témoigner d'une quelconque supériorité sur la femme.
Cet exemple montre comment l'égalité de droit entre l'homme et la femme est interprété comme la négation de la possibilité de toute différence entre les sexes, et de cette négation naît un troisième sexe à caractère vaguement androgyne dont la reconnaissance légale est réclamée sur les papiers d'identité.
C'est d'ailleurs de cette confusion totale entre l'homme et la femme que vient la revendication du mariage entre personnes de même sexe considéré à l'identique du mariage entre sexes différents. En effet, un homme peut se marier aussi bien avec une femme qu'avec un homme puisque toute différence est niée entre homme et femme.
Le mariage homosexuel identifié à un mariage procréatif normal exige d'avoir des enfants qui ne peuvent bien évidemment provenir que de la rencontre d'un spermatozoïde et d'un ovule, lors d'un processus procréatif normal ou artificiel. Dans le premier cas, il s'agira d'une adoption. Dans le second, d'une procréation médicalement assistée, pour un couple de mamans (dont une seule sera réellement mère), ou d'une gestation pour autrui, pour un couple de papas (dont l'un ou aucun ne sera réellement père).
Il y a dans ce dernier cas dissociation du processus procréatif qui se compose de : un géniteur fournisseur de sperme, une génitrice fournisseuse d'ovule, une gestatrice portant l'embryon, et les acheteurs parents légaux du produit de la gestation.
Ce processus peut éclater dans plusieurs pays, de telle sorte que des parent légaux chinois peuvent avoir un enfant blond aux yeux bleus sortant du ventre d'une femme noire. Un marché des bébés, des spermes, des ovules, peut ainsi se créer à l'échelle mondiale.
La PMA est actuellement employée à titre exceptionnel dans des cas d'infertilité à cause médicale. Mais le mariage homosexuel est structurellement infécond, puisqu'il est contre-nature.
Le principe sacré d'égalité qui est mis en avant conduit à attribuer aux couples féminins le droit à la PMA accordé aux couples infertiles. Le principe d'égalité conduit à attribuer aux couples masculins égaux aux couples féminins le droit à la GPA. Ce même principe conduit à accorder aux couples hétérosexuels le droit à la GPA accordé aux couples masculins.
Le mariage pour tous devient donc la GPA pour tous base d'un Nouvel Ordre Procréatif établi à l'échelle mondiale.
Le monde va ainsi se diviser en deux camps irréductiblement opposés : celui du Nouvel Ordre Procréatif (USA et pays occidentaux ou évolués ) et celui des pays à famille traditionnelle qualifiés d'homophobes (Russie et pays du tiers monde refusant l'influence matrimoniale occidentale) ce qui conduira à une nouvelle guerre froide.
Le Nouvel Ordre Procréatif, qui vise à faire sortir des bébés blancs de ventres noirs est un nazisme au carré, puisqu'Hitler voulait seulement stériliser les procréatrices noires, alors que le Nouvel Ordre Procréatif veut les employer pour produire de la race blanche à la place de la race noire. Il fait subir à la famille le supplice de Ravaillac, c'est-à-dire un écartèlement de la famille qui disparaît au cours de la dissociation du processus procréatif. Une opposition absolue s'établit ainsi entre le Nouvel Ordre Procréatif et les Etats à régime matrimonial familial qui se mènent une guerre sans merci dont l'objectif est le contrôle par le premier de la production démographique humaine au cours des prochains millénaires. Les histoires d'amour des homosexuels ne sont que le prétexte et l'amorce d'un nouvel ordre procréatif mondial permis par la GPA.
En conclusion, on ne peut toucher impunément à une institution aussi ancienne que le mariage entre un homme et une femme sans modifier très profondément et à très long terme tous les aspects de la vie en société sur la Terre entière. Le mariage homo est incorrectement présenté comme la satisfaction d'un innocent caprice entre personnes de même sexe qui n'enlève rien aux autres et ne change presque rien aux institutions politiques et à la vie sociale de ceux que ce caprice ne concerne pas. Il n'en est rien. Les principes qui sont mis en œuvre pour satisfaire ce caprices, appliqués avec cohérence, aboutissent à un bouleversement planétaire et de longue durée dont les premières conséquences se manifestent à peine, mais seront d'ampleur croissante et irréversible.
Nous le constatons déjà en France, où, dans une totale impunité, une police politique opère dans l'illégalité en emprisonnant pour 48 heures, délai maximum de la garde à vue, des citoyens pour ce qu'ils sont, des opposants au mariage homosexuel, et non pour ce qu'ils font (se tenir immobiles et tranquilles dans la rue devant un bâtiment officiel) et ceci sans le moindre jugement.
L'opposition au mariage homosexuel est réduite à l'Eglise et au fascisme, deux visages de l'homophobie, par la propagande du Nouvel Ordre Procréatif.
http://www.rue89lyon.fr/2013/05/22/mariage-homosexuel-litalie-va-t-elle-ladopter-aussi/
Ce film est illustratif des méthodes de propagande employées. Un gentil couple masculin est victime des préjugés véhiculés par l'Eglise tandis que son désir bien innocent de voir son amour reconnu par la société est soutenu par le camp laïque. La critique de l'Eglise est omniprésente dans le mouvement gay, qui semble ignorer que le dernier homosexuel victime de religieux le fut au XVIème siècle et par des protestants. L'Eglise défend simplement une position qu'elle est loin d'être la seule à soutenir dans le monde et qui fut universelle depuis la nuit des temps, à savoir que la copinerie entre hommes ou entre femmes n'a jamais, au grand jamais, été confondue avec l'union charnelle entre un homme et une femme. L'Eglise est homophobe du fait que toutes les sociétés du monde furent homophobes depuis la préhistoire et il n'y a aucune raison de s'en prendre à elle plutôt qu'aux aborigènes d'Australie ou aux cultures précolombiennes.
Le rejet de l'innocent désir marital homosexuel n'est motivé que par l'homophobie tant il est innocent et naturel, homophobie qui elle même vient d'une haine d'extrême-droite qui s'apparente au fascisme. Et donc ainsi le spectateur est naturellement conduit à la conviction qu'il faut être fasciste pour refuser le mariage homo et à l'opinion que seuls des fous furieux peuvent s'y opposer. Les effets de cette propagande se sont faits puissamment sentir en France, les pros étant convaincus que leurs contradicteurs n'étaient que des fous furieux dépourvus du moindre argument sensé.
Il y a là un étrange déni de réalité, car si un couple masculin ou féminin pouvait avoir un enfant, çà se saurait. Et quand il s'agit de mères porteuses, la distinction entre les sexes niée par l'idéologie du genre réapparait mystérieusement, car nul ne parle alors de pères porteurs, ce qui montre bien que le principe de réalité, nié dans la distinction homme femme au sein du couple, ne l'est plus quand il s'agit du Nouvel Ordre Procréatif. Celui-ci constitue donc bien la réalité politique cachée derrière l'idéologie du genre et le mariage homosexuel.
Dés le mariage homo promulgué en France, le ton bisounours de la propagande qui précédait changea du tout au tout. L'adoption du mariage homo fut aussitôt présentée comme une victoire sur l'obscurantisme clérical qui doit payer cash le prix de sa défaite. Le gouvernement français s'est engagé dans une campagne non seulement antifamiliale mais également anticléricale d'une grande violence, visant à mettre fin au christianisme par l'enseignement du genre à l'école. Des manifestants prétendument antifascistes couvrent de tags obscènes et apocalyptiques les églises. Le mouvement des Femen a eu quartier libre pour profaner la cathédrale Notre Dame. Loin qu'il soit sanctionné, sa chef de file, une prostituée ukrainienne ayant scié une croix sur un monument aux victimes de la police politique stalinienne, a reçu l'asile politique en France. Mieux encore, elle fut choisie pour représenter Marianne sur des timbres français. En remerciement de cet honneur, elle ne trouva rien d'autre à déclarer que :
propos dont on n'ose traduire la vulgarité sans bornes, ce qui a provoqué une campagne de boycott de ce timbre.
Le doigt dans cet engrenage de désordre social sans limites réside dans les lois adoptées contre l'homophobie qui permettent de frapper d'une sanction pénale les opposants au mariage homosexuel ou à l'idéologie du genre qui le promeut. La mise en route de cet engrenage, loin de diminuer l'homophobie, ne fait que l'augmenter, l'entreprise politique d'établissement du Nouvel Ordre Procréatif et de la tyrannie qui en résulte étant attribuée à tort aux homosexuels dont la majorité n'est nullement intéressée par ce droit au mariage et rejette les propositions des LGBT et des idéologues du genre.
C'est donc dans l'intérêt des homosexuels eux-mêmes, qui vivent actuellement tranquilles sans déranger personne et sans être dérangés par personne qu'il faut rejeter un engrenage qui conduit à une catastrophe mondiale dont ils seraient tenus pour responsables.
En espérant que cet avertissement parviendra à la connaissance de votre gouvernement, nous vous prions d'agréer, Monsieur l'Ambassadeur, l'expression de toute notre considération et de nos plus respectueux sentiments.