Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Aidez-nous à réunir 100 nouveaux abonné·es avant le 29 mars 2024 !

Soutenez un journalisme de terrain qui se fait avec vous. Aidez-nous à réunir 100 nouveaux abonné⋅es avant le 29 mars 2024.

29/03/2024 date de fin
1 052 abonné⋅es sur 1 100

A Lyon, un petit 1er mai pluvieux contre « Hollande le traître »

La manif du 1er mai 2013 n’a pas mobilisé les foules lyonnaises. Sous une pluie battante et dans la désunion, le cortège ne comptait qu’entre 2700 et 4000 personnes selon les chiffres de la police ou des organisateurs. Loin des 10 000 à 20 000 manifestants de l’année dernière.

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89Lyon, abonnez-vous.


Manif-1ermai2013

Banderole de tête de la manifestation du 1er mai à Lyon, entre la place Jean Macé et la place Bellecour. Photo : Laurent Burlet/Rue89Lyon.

 

Opposées à l’Accord national interprofessionnel (ANI) sur l’emploi, la CGT, la FSU, Solidaires et CNT appelaient à une manif. Alors que les signataires de l’accord, la CFDT, la CFTC et l’UNSA se rassemblaient pour un pique-nique au parc des berges du Rhône, à Gerland.

Sans parler du traditionnel rassemblement de FO devant la plaque dédiée aux canuts, à proximité de la mairie du 4e arrondissement.

 

« Hollande nous a trahis »

Derrière la banderole de tête, les slogans et prises de parole étaient très hostiles au chef de l’Etat.

Amar Lagha, membre du bureau confédéral de la CGT, estime que les électeurs de François Hollande ont été « trahis » :

« La CGT a appelé à voter contre Sarkozy et pour François Hollande. Il nous a fait des promesses allant dans le sens de l’interdiction des licenciements boursiers. Il ne les a pas tenues ».

Sur le même ton, au micro du camion-sono, Philippe Baot de la CGT chômeurs s’égosillait contre le gouvernement :

« François Hollande, c’est le patron des patrons. Non à l’ANI qui va nous amener des salaires de misères et une diminution de la protection sociale. La trahison, ça se paye ».

Contrairement à l’année dernière et au vu des propos tenus, les drapeaux socialistes avaient déserté le cortège.

Outre une CGT qui représentait plus des deux tiers de la manif, on notait environ 200 personnes du Front de gauche. Les autres groupes étaient peu fournis, à l’image de la quinzaine de militants d’Europe-Ecologie/Les Verts (EELV) ou de la petite centaine de personnes qui défilaient sous la bannière de Solidaires.

Quant aux anarcho-syndicalistes (une centaine de personnes), ils affichaient leur division entre la CNT et la CNT-Solidarité Ouvrière, une scission de la CNT, créée en novembre 2012.

 

 

 

Et si le prochain article que vous lisiez existait grâce à vous ?

Depuis 12 ans, à Rue89Lyon nous portons un journalisme de terrain qui se fait au plus proche de vous, de vos préoccupations et de votre vie. Aujourd’hui nous voulons faire plus. À l’heure de la défiance grandissante des citoyen·nes envers les médias, on veut vous impliquer dans la fabrique de l’information.

Nos enquêtes, ce sont vos histoires, vos combats et vos luttes. Mais aujourd’hui nous voulons vous donner encore plus de place dans la fabrique de l’info.

Engagez vous avec nous. Venez contribuer à faire le Rue89Lyon de demain.


#CGT

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

Partager
Plus d'options