Pour l’élue socialiste, qui avoue de ne pas parler un mot de francoprovençal (ndlr : dont l’air de diffusion correspond à une bonne partie de la région Rhône-Alpes) il s’agit avant tout « de conserver un patrimoine représentatif de l’identité d’un certain nombre de territoires », dont la Savoie.
« La première reconnaissance serait que des doubles appellations soient possibles sur les panneaux des communes, comme certains l’avaient demandé. Ce n’est pas interdit d’ailleurs, mais ce n’est pas non plus la règle. Ceux qui le souhaitent devraient aussi avoir la possibilité de l’apprendre dans des programmes validés, comme dans certains départements ».
Une divergence de plus entre la maire et le gouvernement. Lors du scrutin de la loi sur le mariage pour tous, elle ne s’était pas pliée à la consigne de vote de son groupe. Mais pas question de critiquer le gouvernement :
« Un parlementaire a toujours la possibilité de ne pas voter un texte pour des raisons d’intimes convictions. J’ai été élue avec un parti en soutenant très clairement le président Hollande, donc je leur suis fidèle. Mais la question de l’adoption touche chacun dans ce qu’il a de plus intime (…) Cela ne relève pas d’un clivage droite-gauche ».
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