Mais Kafa Kachour Bashir, Franco-Libanaise de 57 ans, qui conteste les faits, s’est à nouveau défaussée, jeudi, expliquant dans une lettre à la cour, dénuée de certificat médical, qu’elle était « malade » et « dans l’incapacité physique de pouvoir se présenter ».
Poursuivie pour « soumission de personnes vulnérables à des conditions d’hébergement incompatibles avec la dignité humaine », « travail dissimulé », « aide au séjour irrégulier et emplois d’étrangers démunis de titres de travail », elle avait fait appel de sa condamnation par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse, le 25 avril 2012, à deux ans de prison avec sursis et 70.000 euros d’amende, rappelle l’AFP (via Leparisien.fr).
Les quatre Tanzaniens, deux soeurs quadragénaires et un couple de trentenaires, embauchés en Libye et privés la plupart du temps de leurs passeports, assistaient à l’audience.
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