Pour le survol de la centrale du Bugey, six mois de prison avec sursis requis contre le militant de Greenpeace
Un film avait été tourné par Greenpeace :
Le procès s’est déroulé en l’absence du principal accusé, raconte l’AFP (via romandie.com). Il s’agit d’un médecin allemand de 29 ans, retenu dans son pays pour des raisons professionnelles. Poursuivi pour survol volontaire par le pilote d’un aéronef d’une zone interdite, il encourait un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.
Seul a comparu une autre militant de l’organisation écologiste, un Français de 33 ans, poursuivi pour complicité du même délit, qui encourait la même peine et pour lequel la relaxe a été requise.
Le premier avait été interpellé dans l’enceinte de la centrale du Bugey (Ain), où il avait dû se poser en urgence après qu’une des ailes de son parapente s’est brutalement repliée au passage d’une des cheminées d’extraction de vapeur d’eau de la centrale. Auparavant, il avait lancé un fumigène sur le toit d’un réacteur.
En ce qui concerne les faits reprochés au pilote du paramoteur, le débat a surtout porté sur l’arrêté de 2002 interdisant le survol des centrales nucléaires, dont celle du Bugey.
Aux arguments de Me Faro, plaidant la nullité de ce décret temporaire qui ne comporte aucune interdiction sur son terme ni sur ces motivations, a répondu une longue plaidoirie de Me Emmanuel Tordjman, avocat d’EDF, partie civile, pour qui ce texte est parfaitement légal et fonde le délit.
Le survol était interdit, a pour sa part assuré le procureur Blanc qui a requis une condamnation à six mois de prison avec sursis.
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