Pour Pascal Widler, président de la fédération du Rhône des taxis indépendants, interrogé par Lyonmag, cette réforme n’est pas acceptable :
« On préfère prévenir que guérir pour rester dans un thème médical. On craint de perdre totalement notre travail. On sait que sur ces appels d’offres, un petit taxi ne pourra jamais être au top pour répondre face aux gros groupes comme les Hospices Civils de Lyon. On a déjà vécu ça avec les transports scolaires où on a entièrement perdu le marché. Mes collègues, surtout les ruraux, c’est 100% de leur chiffre d’affaire qui part. On estime qu’on a entre 150 et 200 taxis de la ville de Lyon qui ne font que ça aujourd’hui. »
Après une opération escargot qui a duré toute la matinée, les quelques mille taxis se dirigeront ensuite vers l’Agence régionale de santé à 13h 30 puis à la Préfecture à 15h30 .

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