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Sans maternité, la commune de Saint-Agrève a le baby blues

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Alors que la ministre de la Santé, Marisol Touraine, présente aujourd’hui un plan de lutte contre les déserts médicaux, la plus haute commune d’Ardèche n’a pas fait le deuil de sa maternité, fermée en 2008. Reportage à Saint-Agrève.

«J’ai accouché en hiver, les deux fois dans une tempête de neige. Si j’avais dû aller ailleurs, j’y serais pas arrivée. On est à 1 000 mètres d’altitude. Souvent, les routes sont abominables.»

Marie habite à Saint-Agrève, commune la plus haute du département de l’Ardèche, près de la frontière avec la Haute-Loire. En 2003 et 2005, elle a mis au monde ses deux enfants à la maternité de l’hôpital de Moze, en plein cœur du bourg. En 2008, ce service a fermé ses portes, faute d’un nombre d’accouchements suffisant. «Les derniers temps, on faisait 300 accouchements par an», pointe pourtant le Dr Louis Herdt, l’un des trois médecins généralistes de Saint-Agrève.

Depuis, les futures mères doivent se rendre à Annonay, au Puy, ou à Saint-Etienne, à plus d’une heure de trajet.

 


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