Selon le laboratoire agréé et indépendant qui a effectué les mesures, les taux se situent plus de deux fois au-dessus des autorisations.
Après l’obtention des premiers résultats les 24 août et 14 septembre, le directeur de Valorly (le délégataire de service public chargé de la gestion de l’usine de traitement-groupe Suez Environnement), a fait intervenir une équipe d’experts pour déterminer les causes de cette sur-pollution.
Les premières conclusions incrimineraient une coupure d’électricité prolongée la veille aurait provoqué lors du redémarrage de la ligne ce pic d’émission de dioxine.
Des analyses vont être effectuées tous les mois pendant les trois prochains mois.
Le scandale de Gilly-sur-Isère
Le Grand Lyon a voulu relativiser en mentionnant le scandale de Gilly-sur-Isère dont le procès en appel s’est ouvert hier, jeudi 20 septembre à Chambéry. (Dossier à voir sur France 3)
L’affaire avait débuté en octobre 2001 avec la fermeture administrative de l’incinérateur de Gilly-sur-Isère, à la suite de taux anormalement élevés de dioxine, polluant cancérogène, dépassant parfois jusqu’à 750 fois la norme maximale autorisée.
200 familles avaient porté plainte en pointant une augmentation du nombre de cancers. Après un procès agité qui s’était déroulé en novembre 2010, seul Novergie, exploitant de l’ncinérateur et filiale de Suez, avait été condamné à 250 000 euros d’amende.

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