Interpellée il y a un an, le 19 août 2011 à son arrivée à l’aéroport de Plaisance sur l’île Maurice, la jeune femme alors âgée de 24 ans transporte dans ses bagages 1680 comprimés de Subutex. Considéré comme un médicament en France -il est utilisé comme traitement de substitution pour les héroïnomanes- mais comme une drogue dure sur l’île Maurice, Aurore est mise en garde à vue pour trafic de stupéfiant.
Une mule. C’est ainsi qu’est considérée Aurore sur l’île. Les comprimés de Subutex découverts par la police étaient dissimulés dans deux paquets de biscuits donnés par l’ex petit-ami mauricien de la jeune femme, Tinsley Cornell, et destinés à la mère de celui-ci.
La mère d’Aurore, persuadée de l’innocence de sa fille a monté au printemps dernier le collectif des Victimes du Subutex à Maurice. Car le cas de la rhodanienne n’est pas isolé.