D’après la CGT pénitentiaire, cité par leprogres.fr, Marcel Egéa a utilisé un câble de télévision pour se pendre.
Ce détenu de 61 ans, allait, à partir de ce jour, comparaitre devant la cour d’assises du Rhône, à Lyon, pour le meurtre par balle de Sghaïr Lamiri, un habitant de Fontaine incarcéré à Varces. Sur fond de règlements de compte dans le milieu grenoblois, Sghaïr Lamiri avait été abattu en septembre 2008 dans la cour de promenade de la maison d’arrêt de Grenoble-Varces par un tireur posté sur la colline surplombant la prison.
Marcel Egéa avait été interpellé, fusil à la main, quelques minutes après le meurtre.
Selon l’AFP (via leparisien.fr) il a déjà été condamné en 1978 à 20 ans de réclusion criminelle pour tentative de meurtre lors d’un braquage.
Depuis le début du mois, il avait un nouvel avocat, Morgane Gilbert, commise d’office, qui l’avait rencontré ce jeudi :
«Il n’attendait plus rien. Il se condamnait lui-même au silence et ne voulait pas assister à son procès. »
Une courte audience s’est tenue ce vendredi matin. Le président de la Cour d’assise du Rhône a annoncé que le procès du sniper présumé et de trois autres prévenus était renvoyé à une date ultérieure.
Parmi ces prévenus figure Mourad Bouziane poursuivis pour complicité de meurtre. Selon lefigaro.fr, cet homme de 23 ans avait échappé à un guet-apens, en 2007, à Champagnier (une commune proche de Grenoble). Un homme était mort et un autre avait été grièvement blessé.
La victime du Sniper de Varces, Sghaïr Lamiri, incarcéré pour vol à main armée, était supposée être à l’origine de ce guet-apens.
Depuis janvier 2011, c’est au moins le neuvième suicide à la maison d’arrêt de Lyon-Corbas.
Mise à jour
À 13h30 suite à la publication de l’article du progres.fr citant la CGT

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