Emmanuel Chambaud, secrétaire de l’UFAP à Corbas, déclare que cette détenue faisait l’objet d’une surveillance spéciale (quatre rondes nocturnes au lieu de deux) :
:
«Cela s’est passé cette nuit au quartier femmes. Les collègues l’ont découverte à la dernière ronde de la nuit. (…). Elle a visiblement attendu que la troisième ronde soit passée pour mettre fin à ses jours».
Depuis janvier 2011, c’est au moins le huitième suicide à la prison de Corbas, ouverte en mai 2009.

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encore une famille endeuillée !
encore une famille qui sera obligée d'aller chercher les affaires de leur proche au lieu de pouvoir la voir au parloir, de la récupérer , de pouvoir l'aider à recommencer sa vie.
encore une famille prévenue par les journaux avant de savoir par le service penitencier?
ceux qui ne connaissent pas la prison ne peuvent pas comprendre le désespoir du détenu qui se trouve coupé des siens, détaché de la réalité, sans avenir, un numéro qui attend, qui subit, qui se fait agresser, qui
se fait lacher par les instances - bourré de medicaments, pas vraiment surveillé
La douleur des familles est énorme après une suicide. La douleur d'un détenu l''est encore plus. Ne sous estimez pas la vie derrière des barreaux - surtout à Corbas ou tout est anonyme, ou certains ne devrait meme pas etre détenus, devant cotoyer des petits déliquants. Ou leur vie s'arrete...