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Suivant un schéma éculé, ce jeudi matin, la police est intervenue dans cette petite rue du 8e arrondissement pour expulser une soixantaine de Roms (dont une quinzaine d’enfants) originaires pour la plupart de Roumanie. Mais il n’y avait personne. Tous étaient partie la veille et ont tenté de s’installer sur un terrain, rue Berliet à Vénissieux. A 14h, la police est également intervenue, avec la fourrière, pour enlever la dizaine de caravanes de fortune qui leur servaient de toit. Les familles ont décidé de s’installer dans le centre social du quartier pour faire pression sur la mairie afin d’obtenir un hébergement.
Lire la suite de la journée sur Rue89Lyon : « Vénissieux : bras de fer entre Roms et mairie »

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https://www.rue89lyon.fr/2011/11/10/pour-la-4e-fois-des-roms-expulses-rue-de-surville/
http://rebellyon.info/Occupation-du-centre-social...
Communiqué de presse de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Médecins du Monde (MDM), C.L.A.S.S.E.S (Collectif lyonnais pour l’accès à la scolarisation et le soutien aux enfants des squatts), RESF (Réseau éducation sans frontières).
Lyon, le 11 novembre 2011
Une quarantaine de personnes occupe pacifiquement depuis jeudi matin 10 novembre le centre social de Parilly à Vénissieux. Ce sont des familles rroms qui ont été expulsées d’un terrain voisin.
Nos associations ont été appelées à l’aide par ces familles. Nous nous sommes retrouvés à gérer la situation d’une quarantaine de personnes, dont 14 enfants (un bébé de trois semaines) dans un local qui n’est pas prévu à cet usage : trop petit (50 m2) avec un seul wc sans lumière, sans matelas, sans couverture, sans nourriture.
En réponse à cette situation, la mairie de Vénissieux n’envisage que des concertations à long terme, nécessaires bien sûr, mais qui restent sans effet. Dans l’immédiat, la mairie n’a pas trouvé de solution auprès du 115 pour héberger ces familles dignement et ne propose rien.
Elle contraint les associations à assumer - seules et sans moyen – la situation au risque qu’elle pourrisse.
Localement, face à une telle urgence, des solutions concrètes et rapides doivent être apportées par les différentes institutions responsables : l’Etat, le Conseil général, le Grand Lyon et la ville de Vénissieux.
Ce n’est pas aux associations de pallier les défaillances de ces institutions.
Conférence de presse vendredi 11 novembre à 17h au
Centre social de Parilly
27 rue J.Guesde
69200 Vénissieux (métro Parilly)
Ce non respect de nos lois me met en colere.
Ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent devant mon immeuble et moi dès que je ne met pas un ticket sur ma voiture, je suis verbalisé......!
J'en ai marre.!