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20/03/2024 date de fin
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Let’s Rank’n’OL !

Parce qu’une performance ne se réduit plus à une ligne de stat’, parce que celles de l’OL se saisissent aussi bien sur et hors du terrain, les blogs 

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La 89ème Minute (Rue89 Lyon) et OL Dirty Bastards (So Foot) s’associent pour lancer un Power Ranking d’un genre inédit. Let’s Rank’n’OL !

Une nouvelle saison de l’OL est en train de s’ouvrir. Une saison de plus à scruter les résultats de l’équipe, à disséquer les performances de chaque joueur, à tordre chaque citation pour en révéler le sens secret. Une saison où l’on cherchera aussi à s’emporter pour tous ces gestes, attitudes et réflexions qui sauront faire écho à ce qui constitue l’OL sur le terrain comme en dehors.

Autant de raisons qui ont poussé à imaginer cet OL Power Ranking. Restait encore à en établir les critères de façon raisonnée, sous la forme d’une note-somme rendant compte de toutes les performances, sur le terrain comme à l’abri des regards, que l’on mesure à coups de stats ou avec une bonne dose de feeling. De quoi constituer le classement le plus objectivement subjectif. A moins que ce ne soit l’inverse…

L’ensemble des critères retenus formera une note sur 20 – et parfois plus. Elle se compose comme suit :

L’indice Juni (sur 10) : critère le plus important, il désigne le rendement. Comme pour le reste de l’évaluation, il concerne aussi bien les joueurs que l’encadrement. Les buts pour Licha, le cours de l’action d’OL Groupe pour Aulas, les blessures contractées dans l’effectif pour Duverne, les barbecues organisés par Bats ou le nombre de victoires avec Clovis Cornillac en tribune. Autant de données qui seront rentrées pour constituer une première note qui comptera pour 50 % de la somme finale.

– L’indice Govou (sur 5) : à chaque performance, sa part visible. Ce qui implique une autre part plus souterraine qui renvoie à une émotion, à un souvenir, à l’affection que l’on veut bien porter à l’un plus qu’à l’autre, en dépit d’un rendement moindre ou d’un talent pas toujours évident. Un critère présent partout et nulle part, des tribunes aux réseaux sociaux, des discussions au comptoir ou sur les forums jusqu’aux réactions que vous pourrez bien apporter à la publication chaque journée.

– L’indice Lacombe (sur 5) : c’est sans doute l’effet qui s’est fait le plus ressentir avec l’arrivée de Rémi Garde, celui d’un retour aux sources qui aurait quelque chose à voir avec une certaine identité lyonnaise. Comme pour rappeler que toute réussite doit aussi coller à l’esprit qui peut régner en ville. On mesurera donc ici cette façon d’être lyonnais sur le terrain et dans la vie : le goût pour les bonnes tables lyonnaises, les apparitions au Carrefour d’Écully, les sorties nocturnes, l’intérêt pour la vie culturelle…

Le bonus Tiago (illimité) : à chaque classement sa part de subjectivité. C’est le sens de ce bonus qui viendra régulièrement semer le trouble pour accorder une place digne de ce nom à tous les attrape-cœurs. En bref, tous ceux qui ceux prouveront qu’ils possèdent bien ce que d’autres n’ont pas : l’intelligence de la passe, le sens du placement, l’art de la relance, la défense impeccable, la sentence définitive… Une certaine idée de la classe ? Trop fourre-tout. Disons plutôt tout ce qui saura rendre la classe moyenne supérieure.

 

On en profite pour vous livrer un premier classement pour l’exemple, qui ne comptera pas dans les calculs de fin de saison. Un peu comme le Trophée des Champions. Avec un 20 pour nous avoir rendu un peu des années 00, un président en plein fantasme, une bombe à retardement, un gardien qui fait la grève du contre-pied et un mal-aimé portant nœud pap’ sur bleu de travail.

1. Yassine Benzia : pas loin d’être la première grande émotion aperçue depuis 2009 sous le maillot lyonnais. Tête de lard qui manque d’être lourdé du centre de formation, rattrapé in extremis par Lacombe, qui plante 50 buts par saison en équipes de jeunes et qui sème la pagaille dans la défense montpelliéraine pour sa première (ou presque). De la classe dans le moindre geste, des intervalles qui s’ouvrent sur chaque inspiration, un carton rouge provoqué et un pénalty envoyé comme un papa.

2. Jean-Michel Aulas : on disait le président lyonnais au radar, contraint de troquer sa liquette de commandeur du foot français pour celle de courtisan officiel du PSG. Jusqu’à ce Trophée des Champions qui vire à la soirée de rêve. Lloris qui justifie pleinement les 20 millions exigés pour son transfert, Gourcuff qui semble enfin sortir de son blues épais et Benzia qui révèle au grand jour les attentes placées en lui. Tout ça valait bien une sortie magistrale : « L’OL confirme avec cette nouvelle victoire qu’il est bien le plus grand club français du siècle. »

3. Yoann Gourcuff : le grand mystère de la saison a passé a visiblement compris que pour regagner les cœurs lyonnais, mieux valait faire profil bas. Ce qu’on a vu pendant la préparation. Ne restait plus ensuite qu’à raviver le souvenir de cette gestuelle irréelle des années girondines. Ce qu’a réussi à provoquer son centre du gauche première intention qui finit en passe déc’ sur la tête de Gomis. Avant de s’embarquer vingt minutes pleine caisse pour boucler la partie à moins de huit mètres de tout porteur du ballon. Après ça, difficile de ne pas annoncer que Yoann pourrait bien être de retour en ville.

4. Hugo Lloris : en attendant d’être libéré un jour par les Anglais, Lloris a décidé qu’il était temps d’arrêter de jouer à la balle au prisonnier. Il a donc choisi d’aller vers la balle au moment des tirs au but pour stopper deux tentatives montpelliéraines. A failli tripler la mise sur la frappe de Yanga-Mbiwa avant d’enlever les bras. Pour la déconne.

5. Jimmy Briand : ses contrôles ratés lui vaudront sans doute toujours quelques railleries du côté de Gerland. En attendant, dans le genre abrasif qui ne compte pas sa peine, Briand sait y faire. Une fois de plus, il faut s’en remettre à un but et un pénalty décisif pour que la performance soit appréciée à sa juste valeur. Une activité foutraque, mais pleine de bonnes intentions, juste ce qu’il faut pour sauver Dabo du naufrage. En bref, un modèle de prestation à la Sid.

Par Pierre Prugneau et Serge Rezza

Retrouvez le Rank’n’OL sur OL Dirty Bastards et sur la 89ème minute.

 

 

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