Alors que le budget de la France n’est toujours pas adopté pour 2026, la Métropole de Lyon a voté le sien. Il s’élève à 3,974 milliards, en légère hausse par rapport à celui de 2025. Comme l’année précédente, la majorité écologiste et de gauche a mis en avant trois axes prioritaires : « le bouclier social », le logement et l’adaptation au changement climatique.
Dans le détail, le conseil a voté pour une poursuite des équilibres choisis l’année précédente, dans un contexte d’austérité imposé par Bercy. La collectivité estime perdre, de nouveau, 69 millions d’euros, comme en 2025, du fait des arbitrages du gouvernement. La faute, entre autres, au DILICO, Dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales. Celui-ci permet à l’État de venir piocher dans les caisses des collectivités pour compenser son déficit.
Dans le détail, la Métropole devrait dépenser 2,9 milliards d’euros en 2026 pour son fonctionnement (charges, masse salariale, etc.) et 1,05 milliard pour son investissement (aménagement et construction).
Mais, là n’était pas l’essentiel ce lundi 15 décembre. Lors de ce dernier conseil métropolitain du mandat, les arbitrages financiers ont surtout servi de support à des débats politiques avec les métropolitaines de 2026 en vue. D’autant que cette fois-ci, Bruno Bernard (Les Écologistes) ne siégeait plus seulement en tant que président de la Métropole, mais aussi en tant que candidat sortant.
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