« C’est une très bonne question, vous me la reposerez au soir du premier tour. » Il aura eu le droit à moins de dix minutes d’échanges avant d’entendre la question fatidique que tout le monde politico-lyonnais se pose : à qui se ralliera Georges Képénékian au soir du premier tour des municipales à Lyon (s’il n’est pas en mesure de se maintenir pour le deuxième) ?
Ce lundi 15 décembre, à trois mois tout pile du premier tour, l’ancien maire de Lyon par intérim, entre 2017 et 2018, a tenté de se relancer dans les municipales lyonnaises. Plombé par des sondages, dans lesquels son nom apparaît à peine, celui qui semblait moribond a voulu réaffirmer sa position centrale et « raisonnable » dans cette campagne. « Je n’ai renoncé à rien », a-t-il réaffirmé, après de longues semaines de silence.
Pour marquer son retour, il s’est affiché au côté d’un chef d’entreprise, Abdénour Ainséba, dirigeant chez IT Partner — pour aller piocher dans le monde de la « droite sociale » et répondre au profil entrepreneurial de Jean-Michel Aulas — et, surtout, à côté d’Alexandre Chevalier. Ancien proche de Nathalie Perrin-Gilbert, le (depuis peu) ex-chef de file de Place publique à Lyon vient d’annoncer son ralliement au candidat centriste. En un mois, il réussit la prouesse d’être sur deux photos de lancement de campagne, celle de la gauche unie, en novembre, et celle de Georges Képénékian.
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