« Cet événement constitue, par son objet même, un trouble majeur à l’ordre public en raison de l’atteinte portée aux institutions, par l’idéologie qu’elle promeut et du trouble des consciences que provoquent les idées ainsi défendues ».
C’est la préfète du Rhône, Fabienne Buccio, qui s’inquiète d’un potentiel et mystérieux « trouble des consciences » sur son territoire, à Villeurbanne en particulier — là où doit se dérouler du jeudi 11 au samedi 13 décembre l’Antifa Fest.
Un événement vieux de 15 ans, qu’elle a par conséquent décidé d’annuler. Des effectifs de la police se sont rendus le mercredi 10 décembre dans l’après-midi à La Rayonne, à L’Atelier des Canulards et à L’Île Égalité, qui devaient accueillir concerts et conférences. Les policiers ont déposé chez chacun l’arrêté d’interdiction, dont est issu l’extrait cité.
Antifa Fest de Lyon : pour Villeurbanne, rien ne justifie l’interdiction de l’événement
Une forme de passage en force. Mardi 9 décembre, la préfecture avait préalablement sollicité Cédric Van Styvendael, maire socialiste de Villeurbanne, pour lui demander d’interdire le festival se déroulant sur sa commune. Lequel a répondu par la négative.
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