Niché dans le 6e arrondissement de Lyon, un petit local aux façades colorées abrite l’association de réduction des risques en milieu festif, Keep Smiling. Mais les couleurs des murs peinent à masquer les mines sombres des bénévoles et salarié·es, dont les contrats ne tiendront plus que quelques semaines.
L’association fait face à un plan de sauvegarde, conséquence directe de la chute des subventions publiques. En bref : l’association n’a plus les moyens de maintenir ses emplois et a dû lancer cette procédure pour éviter la faillite totale.
Créée en 1996, Keep Smiling agit dans la région Auvergne-Rhône-Alpes pour informer et réduire les risques liés aux drogues, aux nuisances sonores ou aux relations sexuelles. En club, dans les « milieux alternatifs » et (surtout) en free parties (soirées clandestines de musiques électroniques), elle met à disposition du matériel pour que les usagers limitent les risques d’infection, d’overdose ou de traumatisme.
L’association œuvre également sur la prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles et de genre, et s’engage dans des évènements pour défendre le droit des personnes LGBTI+. Autant d’actions aujourd’hui menacées.
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