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À Saint-Priest, une marche blanche « pour Claudine et toutes les victimes de féminicide »

Ce dimanche 2 novembre, une marche blanche s’est tenue en hommage à Claudine, victime d’un féminicide par son mari le 26 octobre dernier à Saint-Priest. Ses proches oscillent entre tristesse et colère face à un meurtre qui aurait peut-être pu être évité : Claudine avait déposé deux plaintes pour violences conjugales, laissées sans suite.

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Une marche blanche en hommage à Claudine s'est tenue dans le quartier Bel-Air, à Saint-Priest, dimanche 2 novembre.
Une marche blanche en hommage à Claudine s’est tenue dans le quartier Bel-Air, à Saint-Priest, dimanche 2 novembre.

Ce dimanche 2 novembre, le soleil chasse la pluie pendant une heure, en début d’après-midi. Dans la rue Judith-Gauthier, à Saint-Priest, une famille endeuillée entame une marche blanche. Une procession de 200 personnes suit en silence. C’est dans un des immeubles du quartier Bel-Air que Claudine, 35 ans, a été tuée par son mari le 26 octobre 2025. Elle y avait emménagé il y a quelques mois.

« Claudine était une personne toujours joyeuse, toujours souriante, décrit Rémi, son neveu. On veut se souvenir de sa vie aujourd’hui, pas de sa mort. »

Le meurtre de cette aide à domicile d’origine rwandaise laisse ses trois enfants, âgés de 6 à 12 ans, orphelins. Ces derniers ont été aussitôt pris en charge dans le cadre du protocole féminicide, mis en place dans le Rhône depuis 2021 pour accompagner les mineurs témoins du meurtre de leur mère. Ils sont aujourd’hui placés chez un membre de la famille. Une cagnotte a été ouverte pour les soutenir.

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