À Limonest, les années passent, mais Max Vincent reste. À trois-quart de siècle passé, l’ancien plus jeune maire de France s’apprête à briguer un neuvième mandat, mais n’aime pas qu’on lui rappelle son âge. « J’ai 75 ans moi, pas 76 », lâche-t-il en référence à Jean-Michel Aulas, candidat à Lyon.
Ce n’est pas le seul point commun entre les deux hommes. Jolie commune de 4000 âmes, classée 7e ville du Rhône où le niveau de vie est le plus élevé, Limonest a souvent attiré des grands noms de l’OL, dont l’ex-footballeur Ludovic Giuly, présent sur la liste de Max Vincent en 2014.
Les deux hommes partagent également une certaine agilité en termes de ligne politique – Max Vincent ayant été UDF, UDI, proche de Gérard Collomb, puis de David Kimelfeld avant de rejoindre Horizons, le parti d’Édouard Philippe.
Mais la comparaison sur leur parcours politique s’arrête là. Pour sa première candidature, « JMA » ne manque pas de se faire critiquer pour son manque d’expérience. On aurait du mal à reprocher ça à Max Vincent. Élu maire en 1979, le Limonois va tenter en 2026 de franchir le cap symbolique du demi-siècle à la tête de sa Ville.

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