Le candidat à la mairie de Lyon, Jean-Michel Aulas, ferait un excellent président de la Métropole. Du moins, c’est ce qu’on aurait pu se dire en sortant de son meeting de lancement de campagne, vendredi 26 septembre dernier.
Ainsi, JMA s’est notamment prononcé pour la mise en place d’une “police métropolitaine” et sur la gratuité des transports de commun… À Lyon. Des sujets en dehors du champ de compétences du maire. La mesure est défendue comme “sociale” et “juste”. Et elle plaît. Mais sa mise en place est-elle possible (et enviable) ?
Ce qui est vrai dans cette proposition, c’est qu’elle permet au candidat Aulas d’aller piocher sur le terrain de la gauche, loin d’être sur la même ligne de crête sur ce sujet.
Le débat oppose insoumis et communistes d’un côté, favorables à une mise en place progressive de la gratuité, et écologistes, plutôt contre. La droite, à laquelle s’est alliée Jean-Michel Aulas, mais aussi le centre droit qui l’a rejoint, sont en revanche clairement contre cette gratuité.
Ce qui est juste également, c’est que les transports sont une compétence métropolitaine. “Les questions d’ordre juridique nous inquiétaient en effet”, commente un membre du bloc central, tout juste rallié à Jean-Michel Aulas. Pas très à l’aise sur le sujet, il n’était d’ailleurs pas “pro-gratuité » à la base. “On se fait bousculer, c’est la société civile”, lâche-t-il, un poil crispé.
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