Les mines sont sombres, ce mardi 21 octobre au matin, à côté de l’ancien campement de la gare de Perrache. “Ils ont enlevé toutes les tentes, on n’a plus nulle part où aller”, souffle Mustapha. À 51 ans, cet homme d’origine algérienne vient de voir partir l’habitat de fortune qui le logeait depuis deux mois, avec sa femme, et sa petite-file de sept ans, sur la place Carnot (Lyon 2e).
Il regarde tristement les services de la Métropole nettoyer les restes du campement, collé au garage à vélo de la gare. À côté, Rayan, et quelques autres enfants, de dix ans tout au plus, jouent au foot avec une boite en plastique, attendant que les adultes trouvent une solution.
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