« Madame la préfète, voyez la détresse des milliers personnes qui dépendent de vous », scande un militant de la Cimade face à une centaine de militant·es réunis mercredi 15 octobre devant la préfecture du Rhône pour protester contre les retards de délivrance de titres de séjours. Après une première manifestation en février, le collectif soutien aux migrants et réfugiés Lyon 69 et Bouge Ta pref ont organisé un nouveau rassemblement rue Dunoir (Lyon 3e) constatant que la situation ne s’améliore pas.
Selon les chiffres de la préfecture, il faut en moyenne 236 jours pour obtenir un premier titre de séjour, et 139 pour un renouvellement. Des délais monumentaux, dépassant largement le seuil légal fixé à quatre mois. Sans ce papier, difficile de trouver un travail stable ou de bénéficier de différents droits sociaux. Des difficultés sur lesquelles Rue89Lyon avait déjà enquêté en 2021.
Après l’obtention du « sésame », les galères ne sont toutefois pas terminées. « Les gens pensent qu’une fois qu’on a le titre de séjour, tout va bien, mais on attend encore très longtemps pour le titre de voyage », explique Abdelsalem, cofondateur du Collectif des Réfugié.es Oublié.es de la Préfecture du Rhône.
Cet article fait partie de l’édition abonnés. Pour lire la suite, profitez d’une offre découverte à 1€. Contribuez à consolider un média indépendant à Lyon, en capacité d’enquêter sur les enjeux locaux.
- Paiement sécurisé
- Sans engagement
Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…