Il est près de 20 heures, le 29 septembre 1995, quand huit hommes de l’EPIGN, une unité d’élite de la gendarmerie, encerclent un jeune homme au lieu-dit « La Maison blanche », à Vaugneray, dans les Monts du Lyonnais. L’individu brandit un pistolet 7,65 mm.
Une fusillade éclate et, en quelques secondes, il s’effondre sous les balles. Il s’agit de Khaled Kelkal, Vaudais de 24 ans, recherché depuis plusieurs semaines pour être l’un des auteurs de la série d’attentats qui secoue la France depuis le début de l’été.
Un journaliste de M6 filme la scène. Le reportage est diffusé le soir même au journal télévisé, mais la chaîne coupe volontairement quelques secondes où l’on entend un gendarme crier : « Finis-le ! Finis-le ! ». Ce n’est que plus tard que RTL révélera l’existence de ce passage sonore, lançant une intense controverse sur les conditions de la mort de Khaled Kelkal.
Quoi qu’il en soit, ce soir-là, les Français·es découvrent (presque en direct) la mort de celui dont le visage était placardé partout.

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