Que restera-t-il de ce premier meeting de Jean-Michel Aulas ? La volonté (affichée) d’un candidat de rallier tout le monde derrière lui ? Ou les mots, violents, de Laure Cédat, du collectif les Défenseurs de Lyon ?
Ce vendredi 26 septembre, ils étaient en tout cas nombreux à écouter les premiers mots du “Aulas candidat”, au H7 (Lyon 2ᵉ). Beaucoup souhaitaient aussi observer la capacité de l’homme d’affaires à tenir, sur le long terme, un discours et un meeting.
Après des mois de faux-suspense, les curseurs de la communication politique avaient été poussés à leur paroxysme cette semaine. Après s’être fait avoir par Laurent Wauquiez (LR), dans une photo qui avait irrité son “centre-droit”, Aulas a été omniprésent dans les médias et sur le terrain. Mardi sur RMC, mercredi dans le podcast d’un paysagiste honni des écologistes, jeudi dans les boîtes aux lettres de 100 000 lyonnais… Avant ce meeting.
Dans un H7 comble, certains sont même restés dehors pour entendre le candidat. Dans le public, on retrouve quelques jeunes, dont beaucoup habillés de t-shirts « Cœurs lyonnais », le slogan de campagne de l’ancien boss de l’OL. Mais la grande majorité des têtes présentes sont grisonnantes. Et connues. “Y a que des RPR [ancêtre de l’UMP, lui-même ancêtre de LR, ndlr]”, grince une habituée de ces rendez-vous. On ne peut pas lui donner totalement tort.
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