« Au fil du temps, ça fait de moins en moins mal. Il faut juste prendre le coup de main. » Lako (le pseudo qu’il a choisi pour témoigner) est assis sur son canapé, une aiguille plantée dans la cuisse. Pastèk (idem), sa compagne, fume une cigarette sur leur terrasse. Le trentenaire s’est fixé le mercredi soir, 19 heures, pour son injection hebdomadaire. « Ça me prend 15 minutes par semaine, ensuite je suis tranquille », sourit-il.
Dans la seringue que Lako s’injecte en intramusculaire : de l’énanthate de testostérone. Une technique de contraception expérimentale validée par l’OMS, développée au début des années 1980.
Le protocole consiste à maintenir un niveau élevé de testostérone dans le sang pour tromper le cerveau, qui commande alors l’arrêt de la production de spermatozoïdes. Un moyen de se rendre complètement infertile, mais de façon réversible – à l’inverse, par exemple, d’une vasectomie.
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