Comme souvent dans les affaires de violences policières, deux récits se sont affrontés au tribunal de Lyon, ce mercredi 9 septembre. Face à la juge, deux visages, stressés et baissés, voisins de seulement quelques pas dans la sixième chambre. D’un côté, Abelkader B., 19 ans aujourd’hui, accusant son voisin, le gardien de la paix, Denis B.
Le premier, un ado, âgé de 14 ans au moment des faits, reproche au deuxième, un grand gaillard à la carrure de mastodonte, de lui avoir brisé la mâchoire avec une gazeuse. Le policier, lui, assure que le jeune homme se serait cassé les dents seul, en tombant à terre, après avoir “caillassé” ses collègues.
Des éléments auraient pourtant pu être apportés par une enquête pour comprendre le déroulé des faits, et sortir de la parole contre parole. Mais l’investigation demandée à la cellule déontologie, sorte de “police des polices” locale, n’a, semble-t-il, pas été menée jusqu’au bout.

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