À la fin du XIXe siècle, l’arrivée de la soie artificielle bouleverse le paysage économique lyonnais. La « Fabrique » évolue. Exit les Canuts, bienvenue aux ouvriers. Aux périphéries de Lyon, de Vaise à Vaulx en passant par Saint-Fons, les usines issues de l’industrie de la soie poussent comme des champignons, portées par quelques grandes familles.
Comme nous l’avons vu dans l’épisode précédent de notre série, les années 1920 voient apparaître des fleurons lyonnais de l’industrie textile. À Vaise (Lyon 9e), Rhodiaseta (plus tard renommée Rhodiaceta) se lance en 1924, sous l’impulsion de la Société des usines chimiques du Rhône, ancêtre du groupe Rhône-Poulenc.
La société mise sur un nouveau procédé de production de soie industrielle, à base d’acétate de cellulose. Elle devra par la suite changer son nom, sur fond de conflit entre industriels et partisans d’une soie naturelle (soie se disant seta en latin).
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