Il s’appelait Anas al-Sharif et était l’un des derniers journalistes présents dans la bande de Gaza pour documenter les massacres de l’armée israélienne et la famine qui touche les Palestiniens. Dimanche 10 août, le journaliste d’Al-Jazeera a été tué par le gouvernement israélien avec les cinq autres membres de son équipe.
Pour leur mémoire, pour demander le cessez-le-feu à Gaza et pour l’entrée de l’aide humanitaire, un rassemblement est organisé samedi 16 août à Lyon. Le rendez-vous est donné à 15 heures, place de la République (Lyon 2e).
Le collectif 69 Palestine, organisateur de l’évènement, porte aussi plusieurs revendications à destination de l’Union européenne et du gouvernement français, notamment des sanctions envers Israël, mais aussi la reprise des évacuations de Palestiniens de la bande de Gaza vers la France. Celles-ci sont momentanément suspendues suite à l’arrivée d’une étudiante palestinienne en France, accusée d’antisémitisme.
Plus de 200 journalistes tués à Gaza depuis 2023
Dans un communiqué commun publié mardi 12 août, 24 états, dont la France, ont dénoncé la « famine » mise en place par Israël en Palestine.
« Nous appelons le gouvernement israélien à autoriser toutes les livraisons d’aide des organisations non gouvernementales (ONG) internationales et à permettre les opérations des acteurs humanitaires essentiels », écrivent-ils.
Le ministère de la Santé à Gaza, administré par le Hamas, estime à ce jour le nombre total de victimes de la faim à 227 morts, dont 103 enfants.
Depuis le 7 octobre 2023, et les massacres d’Israéliens par le Hamas, l’offensive de Tsahal a tué 61 599 Gazaouis et blessé 154 088 autres, selon les chiffres du ministère, jugés fiables par l’ONU. Parmi eux, plus de 200 journalistes, selon Reporters sans frontières. La grande majorité sont Palestiniens, car Israël ne laisse aucun journaliste étranger entrer dans l’enclave.
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