Le jour, elle est une rue de passage, entre la place de la Comédie et sa grande sœur des Terreaux (Lyon 1er). Les soirs de week-end, elle accueille une population en majorité estudiantine, fêtarde, et un peu éméchée… Longeant l’Hôtel de Ville, la rue Puits-Gaillot, plus connue sous le nom de « rue des kebabs », est une artère discrète, mais incontournable du centre-ville de Lyon.
Longtemps empreinte d’une mauvaise réputation (toujours présente chez certains), l’artère s’est pourtant discrètement (mais sûrement) transformée depuis quinze ans. « Quand j’ai connu cette rue en 1996, excusez-moi du terme, mais il fallait avoir des c******* pour la traverser », raconte Lionel Selman.
Doté d’un bon franc-parler, il est sans contexte un témoin privilégié de l’évolution de la rue. En 1999, il s’installe avec son frère Hussein et sa famille dans la rue Puits-Gaillot, alors qu’il n’a que 24 ans. Il n’en est plus parti.
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