1er mois à 1€

Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Une mobilisation contre les logements bouilloires à Lyon

Trois associations engagées pour le droit au logement appellent à la mobilisation ce mercredi 23 juillet à Lyon, pour dénoncer les logements transformés en bouilloires thermiques.

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89 Lyon, abonnez-vous.

Une rue des Pentes de la Croix-Rousse
Une mobilisation est prévue ce mercredi à 17h30, place Sathonay pour dénoncer les logements bouilloires. ©FL/Rue89Lyon.

« Un logement, ça protège, pas l’inverse. » Voici le combat porté par les membres de Locataires Ensemble, TeZeLoMa et la Fondation pour le logement des défavorisés, qui dénoncent la réalité du mal-logement à Lyon, aggravé par le dérèglement climatique.

Ces acteurs associatifs, déjà mobilisés à plusieurs reprises pour alerter les pouvoirs publics sur cette problématique, appellent cette fois-ci à un rassemblement place Sathonay (Lyon 1er), mercredi 23 juillet à 17h30.

À cette occasion, ils remettront aux élus locaux une pétition ayant recueilli plus de 1 200 signatures en quelques semaines. Leur objectif : attirer l’attention sur les conditions de vie des locataires durant la canicule et présenter un rapport d’enquête sur l’état des logements concernés.

Au cours de la soirée, un échange est également prévu sur les futures lois contre les logements bouilloires entre les députés de Lyon Anaïs Belouassa-Cherifi (LFI), Boris Tavernier (EELV) et les associations organisatrices.

Les logements bouilloires : un défi pour la Ville de Lyon

La ville de Lyon n’est pas épargnée par les épisodes caniculaires. Depuis juin, on en comptabilise déjà deux. De quoi faire vivre un enfer aux locataires habitant dans des appartements sans volets, mal isolés, dépourvus de toute ventilation, et dont l’architecture conserve la chaleur étouffante jusque tard dans la nuit.

À l’avenir, Lyon pourrait être de plus en plus exposée aux conséquences des dérèglements climatiques. Depuis 2004, selon Le Monde, le Rhône est le département qui a comptabilisé le plus de jours de vigilance canicule avec 170 jours de vigilance orange et quatre jours de vigilance rouge.

En plus de ces conditions climatiques, la Ville de Lyon estime que 10 % des 325 000 logements sont des passoires thermiques. Désormais considérés en période de fortes chaleurs comme des « logements bouilloires ».

Face à l’urgence de la situation, une proposition de loi transpartisane a été déposée par quatre députés, dont l’élue de la 1ʳᵉ circonscription du Rhône, Anaïs Belouassa-Cherifi, le lundi 30 juin. Avec une envie commune : faire voter ce projet lors des semaines transpartisanes à l’Assemblée, à l’automne.


#Logement

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

Partager
Plus d'options