« C’est un petit Montmartre ici ! ». En ce début d’après-midi de juillet, à la sortie du métro Vieux-Lyon, une jeune femme s’émerveille en flânant entre les étals du marché des disquaires. « Je me sens dans un autre pays », embraye avec enthousiasme son amie.
À quelques pas de là, les passants s’engouffrent par dizaines dans l’étroite rue Saint-Jean, où, jusqu’à la place du Change, se succèdent glaciers, boutiques de souvenirs, magasins de friandises et bouchons lyonnais. Depuis la crise Covid, la capitale des Gaules attire chaque année de plus en plus de touristes.
Pourtant, derrière la carte postale d’un quartier classé à l’Unesco, une autre affaire inquiète les habitants. Une vie de quartier qui s’étiole au profit du tout-loisir. « Les commerces qui ferment sont repris par des grandes enseignes pour en faire des boutiques de touristes », regrette Marie Christophle, coiffeuse depuis dix ans dans le salon Marcapar.
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