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Derrière les difficultés du Woodstower, de grands groupes privés en embuscade

Jusqu’au 20 juillet, un Woodstower de la dernière chance se tient à Gerland. Une 26ᵉ édition cruciale pour cet évènement, associatif et indépendant, dont l’avenir est menacé à Lyon. En cause, notamment, l’arrivée de grands groupes privés sur le marché des festivals. 

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Lors de l'édition 2024 du festival Woodstower, 20 000 festivaliers étaient venus au lac de Miribel. Il faudra faire mieux pour la 26e édition au parc de Gerland entre le 17 et le 20 juillet 2025. ©BriceROBERT
Lors de l’édition 2024 du festival Woodstower, 20 000 festivaliers étaient venus au lac de Miribel. Il faudra faire mieux pour la 26e édition au parc de Gerland entre le 17 et le 20 juillet 2025.

C’est sûrement (vraiment) l’édition de la dernière chance pour le Woodstower. Après plusieurs années de vache maigre et un déficit de 600 000 euros en 2025, le festival historique de la région lyonnaise se retrouve en procédure de sauvegarde — l’équivalent d’un redressement judiciaire pour les associations. Il joue ce week-end son va-tout et change (presque) tout pour relever le défi. 

Né à la Tour-de-Salvagny avant de se développer au parc de Miribel Jonage durant des dizaines d’années, il prend ses quartiers à Gerland en 2025 pour faire des économies. Programmé habituellement fin août, l’événement – qui accueille Bon entendeur, la Petite fumée, Acid Arab, etc. – tente également de nouvelles dates : le week-end de mi-juillet

“Un pari” pour reprendre son directeur général, Maxime Noly, lié aux difficultés économiques et à l’arrivée d’événements concurrents émanant de groupes privés. “Le grand parc de Miribel Jonage a fait le choix de s’ouvrir à deux événements portés par des grands groupes privés, constate-t-il. Nous avons dû nous adapter”.

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#Cédric Van Styvendael

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