« Subventions non versées, droits des femmes en danger ! » Le slogan est soigneusement choisi par les centres d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), pour alerter sur le retard de versement de subventions de la part de l’État.
Ces associations font un travail essentiel sur le territoire pour informer les personnes les plus vulnérables — en particulier les femmes — sur leurs droits. Elles sont inquiètes de leur devenir. « L’État n’assume pas son rôle. Le retard de son engagement nous met dans de grandes difficultés », dénonce Anne-Marie Gourgand, présidente du CIDFF Rhône Arc-Alpin.
Face à une situation financière inédite, les CIDFF se sont mobilisés pendant une semaine du 23 au 27 juin. Le CIDFF Rhône Arc-Alpin (Savoie, Haute-Savoie, Rhône et Isère) a fermé ses portes le 26 juin pour lancer un cri d’alerte.
« C’est urgent. Il y aura des ruptures de trésorerie et des non-versement des salaires au mois d’août, si les subventions ne sont pas arrivées d’ici là », exprime-t-elle. Et les CIDFF ne sont pas les seules associations touchées : le Planning Familial 69 et les centres de santé et d’éducation sexuelle (CSS) sont aussi dans le rouge.

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