Le bar est encore plongé dans la pénombre, deux heures avant son ouverture quotidienne en cette fin d’après-midi de juin. Les trois co-gestionnaires du Chromatique, Florent, Fati et Thomas, nous reçoivent autour d’un café à l’une des tables en bois de la salle colorée. Sur un mur, une exposition de tableaux de l’artiste lyonnais Louis Pouilhe, dont un grand portrait de Gisèle Pélicot. La salle est étrangement vide sans tous les clients, mais elle conserve son énergie si particulière.
« Beaucoup de gens nous disent que ce lieu a une âme, il nous ressemble vraiment », sourit Thomas Martin, l’un des membres du trio. Il est déjà un peu nostalgique. Car le 6 juillet prochain, cette aventure sera terminée : le Chromatique fermera ses portes et l’équipe se séparera pour prendre des voies différentes. Avant un week-end de festivités ces 27 et 28 juin, retour sur la fin d’un lieu riche d’une histoire culturelle emblématique du 7ᵉ arrondissement.
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