1er mois à 1€

Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Derrière la com’ de Retailleau, les contrôles policiers récurrents sur les sans-papiers à Lyon

Les 17 et 18 juin, des opérations de contrôle de police menées dans les rues de Lyon ont débouché sur l’arrestation d’une dizaine de personnes sans-papiers. Dans le même temps, le ministre de l’Intérieur a annoncé des contrôles ciblant spécifiquement les étrangers. Alors que les organisations militantes appellent à se mobiliser contre ces « rafles », celles-ci sont en réalité la continuité d’une politique publique menée depuis début 2025.

,
Édition abonnés
Présence policière sur la place Gabriel Péri, à la Guillotière, jeudi 19 juin 2025.
Présence policière sur la place Gabriel Péri, à la Guillotière, jeudi 19 juin 2025.

Ce jeudi 19 juin en début d’après-midi, plusieurs unités des forces de l’ordre tournent place Gabriel-Péri (Lyon 7e). Alors qu’une jeune femme sort son téléphone pour filmer un contrôle de police, les agents l’aperçoivent et la contrôlent à son tour. « Ils m’ont demandé de ne pas diffuser la vidéo », rapporte-t-elle.

Ce jour-là, l’ambiance est tendue à la Guillotière. Partout dans Lyon, de nombreuses organisations militantes ont appelé à tenir des « piquets et tournées anti-rafles », à perturber les contrôles de police, ou encore à éviter les gares et transports en commun pour les personnes racisées.

En cause : les annonces du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, d’une « opération nationale de contrôle des flux migratoires » les 18 et 19 juin. 4000 agents des forces de l’ordre ont été mobilisés sur le territoire dans un but assumé de lutter contre l’immigration irrégulière.

Lisez la suite pour 1€

En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.

Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?

Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89Lyon. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.

Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Lyon d’un média vigie des pouvoirs locaux, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.

Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné⋅e ?

Connectez-vous

#Migrants

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

Partager
Plus d'options