« Le mouvement social était dans les tuyaux depuis longtemps », soupire Cédric Clair, délégué syndical CGT. Dès 9 h 30, une centaine de soignants (sur les 425 que compte l’établissement) sont rassemblés devant l’Infirmerie Protestante, à Caluire-et-Cuire, ce vendredi 13 juin. Un nombre impressionnant que l’on n’a peu l’habitude de retrouver lors des mobilisations du secteur de la santé.
Mais cette fois, les salariés de la clinique semblent particulièrement déterminés. Il faut dire que la frustration monte depuis plusieurs mois. Et la décision de la direction de ne pas annoncer d’augmentation salariale, mardi 10 juin, a été la goutte de trop.
Ce jour-là, à 7 heures, les soignants débrayent sans préavis et décident de se mettre en grève à l’issue des NAO – les négociations annuelles obligatoires qui fixent les augmentations (ou non) de salaire. Alors que les représentants des salariés demandent une revalorisation salariale de 12 %, la direction propose 2 % d’augmentation pour les postes en tension, à savoir les infirmier·es, les aides-soignant·es et les préparateur·ices en pharmacie, et +1 % pour les autres. « On s’est sentis floués », témoigne Cédric Clair. Les discussions, qui duraient pourtant depuis plus d’un mois, se terminent sur un échec.

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