Il est midi et demi, ce jeudi 5 juin, et l’amphithéâtre Jaboulay du campus des Berges du Rhône de l’université Lyon 2 se remplit rapidement au-delà de sa capacité maximale de 160 personnes. On se tasse sur les marches, ou on reste debout dans le fond de la salle.
Dans l’attente de la prise de parole de la présidente de la fac, Isabelle Von Bueltzingsloewen, des murmures bruissent au milieu de l’assemblée de personnels de l’établissement. « Parler d’islamo-gauchisme, c’est grave quand même… », souffle un professeur à son voisin, en référence aux nombreuses attaques dont est victime l’institution depuis deux mois.
« On a un peu sous-estimé la capacité de la salle », sourit Isabelle Von Bueltzingsloewen en tapotant le micro. Pourtant, elle garde un visage grave. Environ 250 salariés sont venus chercher des réponses, certains en visio depuis le campus de Bron. Tous et toutes ont reçu une invitation, cette semaine, à une réunion d’information réclamée par les syndicats – la première depuis le début de la crise.
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