Une soirée caritative hors norme, un « show à l’américaine » selon une ex-participante, un style unique « qui donne de l’espoir »… Ou la promotion d’une certaine vision du monde ? À Lyon comme dans le reste du pays, les Nuits du Bien Commun interrogent et divisent. Car leur cofondateur, Pierre-Edouard Stérin, est bien embêtant.
Le milliardaire, à l’origine de la Smartbox et du fonds d’investissement Otium Capital, est un catholique (très) conservateur et exilé fiscal revendiqué. À l’été 2024, L’Humanité a révélé son projet Périclès pour porter l’extrême droite au pouvoir en 2027. L’homme d’affaires compte investir 150 millions d’euros dans une « bataille culturelle » pour « permettre la victoire idéologique, électorale et politique » face notamment au « socialisme, wokisme, islamisme, immigration ». Rien que ça.
Alors que Pierre-Edouard Stérin doit se présenter mercredi 14 mai devant une commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’organisation des élections, l’ombre du milliardaire embarrasse les organisateurs et participants de la Nuit pour le Bien Commun, qui aura lieu le 19 mai au centre de Congrès de Lyon.
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