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Subventions : Wauquiez tape sur l’université Lyon 2 en pleine crise

Ce mercredi 7 mai, Laurent Wauquiez (LR) a annoncé couper les subventions régionales à l’Université Lyon 2. En pleine campagne pour la présidence de son parti, le “conseiller spécial” de la Région Auvergne Rhône-Alpes tape fort sur une présidence durement touchée par un mois de crise et notamment ciblée par des menaces de mort. 

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Subventions : Wauquiez tape sur l’université Lyon 2 en pleine crise
Fabrice Pannekoucke, nouveau président de la région Aura, au côté de Laurent Wauquiez, jeudi 5 septembre 2024. ED/Rue89Lyon.

Est-ce le point culminant de la tempête qui secoue Lyon 2 ? En proie à de nombreuses polémiques depuis un mois, l’université de sciences humaines vient de recevoir un nouveau coup sur la tête infligé par le “conseiller spécial” très (très) présent de la Région Auvergne Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez (LR). 

En campagne pour la présidence de son parti contre le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, ce dernier a déclaré sur le plateau de CNews : “Je me bats pour que nous braquions les projecteurs sur la dérive islamo-gauchiste de [Lyon 2] et je vous annonce que nous avons décidé avec le président de la Région de supprimer toutes les aides à cette université ”. Dans la foulée, Fabrice Pannekoucke (LR), président de la Région, confirmait en effet les mots de celui qui reste le patron en Auvergne Rhône-Alpes.

Ce n’est pas la première fois que Laurent Wauquiez s’immisce dans la vie des universités de la Région. En 2021, il avait suspendu tout soutien financier à Science Po Grenoble, pour cause de “dérive idéologique” et de “wokisme”, avant de refinancer l’établissement via le Contrat d’engagement républicain, trois ans plus tard. 

Comme à l’époque, la décision est tombée de façon soudaine, “brutale”, pour reprendre les mots de l’opposition socialiste à la Région. “Il exploite le moindre fait-divers pour se faire entendre”, souffle Johann Cesa, à la tête du groupe socialiste à la Région. À dix jours de l’élection du nouveau chef des LR, l’élu affiche sa fatigue face à une course aux thèmes chers à l’extrême droite entre le député de Haute-Loire et Bruno Retailleau. « On se demande s’ils n’ont pas franchi une ligne de non-retour », lâche-t-il.

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