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Le combat quotidien d’Hélène, “stigmatisée” pour sa bipolarité 

[Témoignage] Hélène Rossetti, 43 ans, atteinte de bipolarité, fait face à des stigmatisations quotidiennes. Victime d’un AVC en janvier et non prise en charge par le SAMU de Lyon, elle estime ne pas avoir été prise au sérieux du fait de sa maladie. Anciennement pair-aidante au Vinatier, elle témoigne de l’ampleur de la méconnaissance et la mauvaise prise en charge de ces troubles en France.  

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Hélène Rossetti, atteinte de bipolarité et ex-pair-aidante dans un hôpital de Lyon. ©Meline Pulliat/Rue89Lyon
Hélène, atteinte de bipolarité, raconte avoir n’avoir pas été prise au sérieux par le SAMU de Lyon après un AVC.

« Je ne suis pas bipolaire, je suis Hélène ! », asserte Hélène Rossetti, 43 ans, installée sur le balcon de son appartement villeurbannais. 

Comme 1 à 5 % des Français, Hélène est atteinte de bipolarité, une maladie psychiatrique chronique caractérisée par des variations de l’humeur. Des troubles encore très mal connus et appréhendés en France. Elle rappelle l’importance de ne pas essentialiser les personnes concernées par cette pathologie, déjà victimes de stigmatisations au quotidien.

Lever le tabou — et ses conséquences — autour de la bipolarité n’est pas aisé. Il faudra sans doute plus qu’une annonce de Nicolas Demorand à l’antenne de France Inter. Le 26 mars dernier, le journaliste a dévoilé être diagnostiqué bipolaire de type 2 et a surtout assuré « ne plus vouloir se cacher ».

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